1996 Djerba
Blog écrit de nombreuses années après le voyage...
Notre avion a atterri à Houmt Souk sur l’île de Djerba un soir alors que le Sirocco venait juste de se terminer. Il faisait une très forte chaleur et l’air était difficilement respirable.
Nous étions logés au Meninx, hôtel club qui faisait sa dernière saison avant rénovation (on aurait dû se méfier).
L’hôtel était très moyen et non climatisé, la nourriture était très moyenne et l’animation la pire que l’on n’ait jamais vu (tout était en dessous de la ceinture et les animateurs se moquaient ouvertement d’un handicapé). Bref : pas terrible…
De plus, le temps ne fut pas toujours très beau, le vent a été très fort pendant tout le séjour.
on a quand même pu profiter de la plage
promenade à cheval dur le sable
visite de Houmt souk
le grand sud tunisien en 4x4
Nous sommes partis deux jours en 4x4 dans le sud Tunisien.
Ce fut une belle aventure, qui nous a permis de voir le vrai désert.
Nous sommes donc partis de Djerba et nous avons regagné le continent (la Tunisie) via la voie romaine qui permet de quitter Djerba à pied sec.
Nous avons alors traversé des paysages changeants : plaines, moyenne montagne, désert de pierre, désert de sable.
En route, nous avons fait un arrêt dans une petite ville pour acheter dans le souk de quoi manger le soir (tomates, riz, viandes, piments…) ; tout nos achats furent déposés dans le coffre de la voiture emballés dans du papier journal.
Après un repas de midi dans un restaurant parait-il typique nous avons continué notre chemin jusqu’à un oasis qui devait nous accueillir pour la nuit.
Dans cet oasis, nous devions coucher sous des tentes, mais elles étaient très poussiéreuses et Anne-Sophie commençait son allergie rien qu’en rentrant dedans, de plus elles étaient occupées par des chats qui n’avaient pas des gueules très sympathiques. Bref on décidait de coucher à la belle étoile.
Il faisait une chaleur pas possible et à notre arrivée une excursion à dos de chameau de deux heures dans le désert était prévue : objectif à un fort en plein désert.
Nous voila donc partis en plein cagnard sur nos vaisseaux du désert. C’est vrai que quand l’oasis disparaît à l’horizon et que le fort n’est pas encore visible, cela fait un drôle d’effet, un peu comme si on était en pleine mer. L’un des problèmes aussi dans ce mode de transport, c’est que l’on était en maillot e bain et que les poils de la selle et du chameau nous rentrait dans les fesses : irritations garanties…
Le dîner : Thomas et le poivron
Avant de partir pour notre tour en chameau, les guides ont commencé à préparer le dîner. Cela consistait à mettre la viande à cuire. Pour ce faire, ils ont creusé un trou dans le sable, mis la viande (déjà bien faisandée) dans un sac de toile en jute puis dans le trou, recouvert de sable le sac et installé un feu à même le sable au dessus du sac. Il n’y avait plus qu’à attendre.
Pour agrémenter le repas, ils ont enterré des pommes de terres, des miches de pain juste à coté du feu pour quelle cuisent à feu doux en même temps que la viande.
Revenu de notre balade à chameau et après avoir essayé de faire une toilette rapide (pas de douche, pas d’eau chaude…) nous passons à table.
à notre retour, cela continuait à cuire
En entrée, nous avons une salade de tomates avec des poivrons. Thomas qui avait une petite faim et connaissait ces légumes en France, prend en bouche à un moment un gros morceau de poivron. Ce qu’il ne savait pas, c’est que les poivrons de là-bas sont très pimentés et l’effet fut immédiat…
Il est devenu tout rouge, a craché, cassé un verre en s’excitant, s’est précipité sur l’eau et le pain et a fini par éteindre son feu intérieur. Cela fut très difficile pour lui, et maintenant, il ne mange plus de poivrons.
La nuit à la belle étoile et l’âne Caruso
Comme je l’ai mentionné plus haut, nous avions prévu de passer la nuit à la belle étoile. Nous nous en doutions, mais autant il fait très chaud pendant la journée (+45°), autant il fait froid la nuit et les couvertures ne furent pas de trop pour ne pas être gelé…
Mis à part ce petit inconvénient, je n’ai jamais pu retrouver un ciel aussi limpide et une vue aussi claire des étoiles. Le spectacle était merveilleux et nous n’étions gênés que par les braiements réguliers d’un âne que nous avions surnommés Caruso.
bien entendu, nous nous sommes ensablés, mais les chauffeurs éraient bien équipés
pour conclure, ce fut une bon séjour, l'hôtel n'était pas top, mais nous avons bien profité de la mer et des curiosités à visiter
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